Venez découvrir notre belle ville de ROGNY LES 7 ECLUSES et ces nombreux commerces
Rogny-les-Sept-Écluses forme l'extrémité ouest du département de l'Yonne et fait partie de la Puisaye-Forterre. Son périmètre est d'environ 33 km et sa surface approximative est de 3258 hectares.
Sur le tracé initial du canal de Briare voulu par Henri IV et son ministre Sully dès 1597 alors dénommé « Canal de Loyre en Seyne » et livré à la navigation en 1642 se trouve son principal ouvrage des 7 écluses dû à l'ingénieur hydraulicien Hugues Cosnier (1573-1629).
Elles sont classées au titre des monuments historiques par arrêté du 29 décembre 1983
Elle est située sur la colline de l’ancien Bourg et domine ainsi le village. Elle est datée du XIIème siècle, mais a été remaniée depuis. Elle possède encore un porche roman très particulier.
Mais l’objet mobilier le plus remarquable est le tableau « Les Pèlerins d’Emmaüs » daté de 1757, et classé au titre des Monuments Historiques en 1908. Il est placé contre le chevet, au dessus de l’ancien autel. Attribué à Adrien LE BEAU. Il part en restauration le 29 juin 2022 pour une durée indéterminée, donc ne sera plus visible sur place pendant sa restauration.
Au Sud, un vaste tertre ou s’élève un calvaire était autrefois le cimetière. La tradition veut que certaines pierres tombales, croix, furent vendues sous la Révolution.
La cloche « Isabelle » date de 1659 et mesure 1,20 mètre de diamètre.
L’Eglise est régulièrement fréquentée par les Rognycois et elle sert parfois de cadre à des concerts. Actuellement dans un état moyen, elle bénéficie de travaux qui s’étendent sur plusieurs années.
En 2014 : remise aux normes de l'électricité avec chauffage électrique et installation d'une nouvelle sono financée en partie par des dons.
Les Émaux de Briare est une manufacture française de mosaïque. Elle est issue du rachat de la faïencerie de Briare, créée en 1837 par Jean-Félix Bapterosses, qui était-elle une fabrique de boutons de porcelaine fondée à Paris. Depuis plus de 150 ans, la manufacture produit une « matière à part », unique dans la profession et dans le monde.
La reconnaissance mondiale de ses mosaïques, ses perles et ses boutons a valu à la ville de Briare le nom de « Cité des Perles« . Il faut savoir que de nombreux bâtiments de la planète ont été habillés par les Émaux de Briare : monuments religieux, stades, hôtels et autres édifices.
L’entreprise a, durant son apogée, déposé sa marque et protégé ses brevets dans plusieurs pays, elle a aussi reçu de nombreux grands prix, certificats de récompense et médailles. La ville de Briare a beaucoup profité de la manufacture, par le nombre d’employés, mais aussi la fondation de cités ouvrières avec jardins et écoles, d’un hôpital, de terrains de sports, et surtout de l’église Saint-Etienne de Briare en 1890.
Briare, cité fluviale par son accès à la Loire et par ses canaux, est aussi la « Cité des Perles ». Mais la ville a connu son temps de gloire lors de la Seconde Guerre Mondiale. Une conférence y a été tenue, au sein du château des Muguets, élément important du patrimoine Briarois.
La conférence de Briare est le nom donné à l’avant-dernière réunion du Conseil suprême interallié. Ce conseil réunissait les chefs de gouvernement et les chefs militaires français et britanniques au début de la Seconde Guerre Mondiale.
A l’époque, le gouvernement s’est alors replié à la ville de Tours, autre ville du Val de Loire, car l’armée allemande progressait en France et l’Italie lui déclarait aussi la guerre. Le Grand quartier général lui a été installé au domaine de Vaugereau à Briare par le général Weygand, tandis que lui et son cabinet se sont installés au château du Muguet à Breteau, ville située à 6km de Briare.
Winston Churchill et son secrétaire à la Guerre Anthony Eden arrivent le 11 juin 1940 à Briare. Le chef du gouvernement Britannique décida de provoquer l’avant-dernière réunion du conseil suprême interallié car le gouvernement venait de quitter Paris et il voulait savoir ce qu’il envisageait. La réunion commence à 19 heures, et du côté des Français, Paul Reynaud président du Conseil, le maréchal Pétain et Charles de Gaulle étaient présents.
C’est durant cette conférence que les Français et Britanniques commencent à voir des tensions appraître entre eux, mais également entre le gouvernement et les militaires français. Churchill désirait en effet que la France poursuive la lutte contre les Allemands, mais sans engager son aviation. Reynaud et De Gaulle étaient du même avis que ce dernier contrairement à Pétain et Weygand. De Gaulle était d’ailleurs d’après Churchill le seul représentant du gouvernement français à ne pas tomber dans le pessimisme total.